Aux autres, à toi

Une "élégante" équation explique la structure de l'Univers - Sciences et  Avenir

A toi qui me réveilles à l’aube pour partir au bout du monde parce que la vie est ailleurs et que les voyages forment la jeunesse.

A toi qui danses dans l’existence et qui se fous de ma gueule parce que j’observe la vie de loin sans la comprendre alors que la solution est simplement de plonger pleinement dedans

A toi qui ne dis rien, qui écoutes , respectes le silence, qui me laisses partir, qui me laisses être moi, qui me laisses être seul avec moi même et avec mes idées quand j’en ai besoin

A toi qui parles beaucoup, toi qui me bouscules, qui me fous un coup de pied au cul parce que mon immobilisme est tel que je commence à prendre racine. Toi qui me forces à rentrer en mouvement, me pousses au dépassement, à l’évolution et au progrès. Toi qui m’arraches mes convictions, qui les balayes, fais le ménage et ne laisses que la clarté du vide et du renouveau.

A toi qui me fais rire aux larmes, qui me fais oublier la notion du temps ou l’âpreté que l’existence peut revêtir parfois . Toi qui nourris ma part enfantine.

A toi qui m’enseignes , qui me transmets ce que tu sais ou crois savoir, toi qui me montres le chemin qui me partages tes passions et ton goût pour elles

A toi que j’attend sans le savoir et qui bouleverseras ma vie à

A toi qui as traversé le temps pour me léguer tout ce que d’autres t’avaient légué, toi qui as peut être traverser des heures bien sombres pour cela

Je ne suis rien sans toi, que serais-je sans toi? Que serait un ciel sans astres et sans vie ? C’est à toi que je dédie cette lettre et je te dis merci .

Vidéo- Lettre exercice 1

De toutes les vues qu’offrent les fenêtres de ma maison, j’affectionne particulièrement celles qui donnent sur le jardin.

Je n’ai rien contre les fenêtres qui donnent sur le trottoir, les rues offrent leurs lots d’aventures,….mais j’ai toujours préféré les jardins.

Depuis tout petit, je vois cet endroit comme un refuge au milieu de la forêt de bitume….

En regardant attentivement, on peut apercevoir un arbre au fond à droite. Du moins ce qu’il en reste…..

Quand j’étais petit cet être là était immense, bien plus grand que les maisons environnantes. JE voyais cet arbre comme un amis et j’aimais me rendre tout en haut, presque au sommet de sa cime. Je pouvais y passer des heures.

Oui, je sais, il est chez les voisins; il faut croire que notre statut d’enfant nous octroie quelques libertés.

Là haut, bercé par le vent , j’avais l’étrange impression d’être passé du corps d’un petit enfant a celui d’un géant à feuilles.

Je contemplais alors le monde au dessus des toits, j’admirais les autres arbres, ceux des forets alentour. Parfois je les observaient si longtemps qu’il m’arrivais presque de percevoir leur conversation.

Je me souvient aussi, qu’encouragé par le vent, mon esprit partait en voyage et marchait sur l’horizon. C’est là que j’appris qu’il n’a rien que la pensée ne puisse atteindre . Que l’imagination n’a de limite que celle qu’on lui impose.

Enfin,….., le temps a passé , j’ai grandi , les voisins sont partis, d’autres sont venus et l’arbre à été abattu…..

j’en tire le souvenir d’une enfance heureuse et un lien très profond avec les âme végétales .